on reconnaît dans son oeuvre la native lumière, généreuse, libre, comme provenant d'un langage où seul subsiste l'affect
Peintre du sud, femme de la Méditerranée, on en reconnaît dans son oeuvre
la native lumière, généreuse, libre, comme provenant d'un langage où seul subsiste l'affect, à partir duquel s'organise une écriture pictural, sérielle, inaugurée par ces toiles bleues, impressions marine : étales, bousculées, chavirées.
dans le même temps, le regard de Sina se porte sur le jardin qu'une lueur éveille. Sur la toile, cet éclairage oriente l'espace, flotte, circule, formant ces nappes de lumière d'où alterne les nuances dont les reflets sont comme l'eau à sa source.
le langage s'épure, le jardin devient paysage, tracé léger d'un vert tendre, ponctué de saillis plus sombre, troué d'air.
La rencontre avec l'oeuvre de deux peintres dont la sensibilité n'ont rien en commun, va orienter son travail selon une autre approche : une première série, inspiré par l'oeuvre de claude Garanjoud, dominée par le gris, le blanc, le bleu, tente de parvenir à cette transparence d'où ciel, mer, ville, sont rendus à leur essence pure.
Une deuxième série inspirée cette fois par l'oeuvre de Joan Mitchell, lui offre l'occasion de laisser exploser, s'épanouir dans des couleurs chaudes, dominées par le rouge, sa vitalité efflorescente.
Petit plus
Deux triptyques affirment et confirment cet élan vers l'abstraction : ligne d'horizon, ligne de fuite, vibrantes telles des diamants essaimés par ces effets et jeux de lumière, intense et fragile.